Deuxième week end réellement opérationnel
Petit récapitulatif des épisodes précédents : premier week end : malade ! Second week end : pluie diluvienne, pétanque et voulé au sud de l’île ! Ce week end : rien de prévu !
La journée de vendredi fut extrêmement difficile à supporter au niveau de la chaleur (avis tout à fait personnel). Quel bonheur d’aller se baigner après une semaine de boulot et surtout après une journée aussi chaude. Direction Trévani (la plage la plus proche au Nord de Mamoudzou). Je ne vais tout de même pas vous dresser un tableau idyllique de cette plage car se serait vous mentir. L’eau n’est pas bleu transparente, le sable n’est ni blanc ni fin. Mais on s’en fou ! L’eau est super chaude et à chaque fois que je m’y baigne je pense à vous dans vos gros pulls et manteau d’hiver, et là, je me dis que j’ai de la chance tout de même.
J’ai fini la soirée sur un petit apéro, j’ai lutté pour regarder le JT de France 2 et gros dodo.
Samedi matin : place mariage. Je voulais aller faire faire un devis dans une agence de voyage pour mon billet du mois de mai, mais l’agence était fermée alors que selon les horaires d’ouverture ça n’aurait pas du être le cas…Il parait que c’est fréquent, bon et bien je ferais avec… ! Comme je suis descendue « de ma montagne » (je loge aux cents villas en attendant un chez moi, ça se trouve sur les hauteurs de Mamoudzou), j’en profite pour faire un tour au marché qui soit dit en passant est ouvert tous les jours. C’est un mélange entre le marché de Wazemmes et les souks. Je vais me dépêcher de faire quelques photos car dans quelques temps, il sera en « dur » comme dans les autres DOM et vous n’aurez pas pu en profiter. [Je devrais toujours avoir mon appareil sur moi, mais même quand je l’ai, je me dis que j’ai le temps et que j’aurais une meilleure photo à prendre plus tard. Il faut dire également que je n’ai pas trop envie de me transformer en Empire du Soleil levant…mais bon, comme je suis votre Tintin, il faut donc bien que je me dévoue…Qu’est ce que l’on ne ferait pas pour ses fans ! Je vous jure !]. Il n’y a pas trop d’artisanat mahorais bien plus malgache. En tout cas, je me suis offerte un cabas en raphia, tout le monde a ça ici. C’est pratique, c’est joli et en plus c’est écologique [interdiction préfectorale des sacs plastiques sur l’île].
Petite après midi tranquillou. Je parts vers 15h chez ma collègue, Lise, avec le goûter pour ses enfants, et nous, en poche, enfin dans le sac à dos ! Sur ce on passe le reste de l’après midi sous la varangue autour de sa piscine olympique à siroter du thé tout en papotant. Puis promenade dans son quartier, à Cavani [quartier sud de Mamoudzou]. On se fait offrir l’apéro chez son frère, sa colloque nous invite à passer le soir même à sa fête. Pourquoi pas ? Nous voilà partie chercher des bières fraîches au petit marchand du coin. Entre temps, je reçois un sms de Céline [je devais une coloc’ avec elle, mais c’est tombé à l’eau] qui me propose de l’accompagner demain pour les îlots du Nord. Ok, je serais de la partie !
Soirée « sage femme » au cour de laquelle j’ai fait de la prospection d’appart, mais malheureusement le résultat est sans appel : nul !
Ce qui est marrant à Mayotte, ceux sont les débuts de conversation, se ne sont pas les même qu’en métropole. Tu demandes forcément à la personne d’où elle vient [de métropole sous entendu] et depuis combien de temps elle est là. Etrange non ? En même temps normal, je pense…Mais peut être saoulant à la longue.
J’ai réussi à trouver quelqu’un pour me ramener sur les hauteurs de Mamoudzou, il faut dire que Cavani est en contre bas, mais ça monte, ça monte ! Petit dodo et hop me voilà fin prête pour les îlots du Nord (confère les quelques photos de cet article).
Alors là, rien n'a dire. Une heure de route assez tortueuse pour y aller. Petit bateau de pêcheur pour nous transporter d'îlots eb îlots toute la hournée. L'îlot de sable blanc s'offre à nous avant le déjeuner. Magnifique: les nuances de bleu, le corail, la phone et la flore aquatique.
Seul inconvénient de l’îlot de sable blanc…Il n’y a pas d’ombre. Tu te tartines de crème solaire et au bout d’un temps certain, tu pries pour que le pêcheur revienne te chercher tellement tu n’en peux plus. Au midi grand voulé avec de délicieuses victuailles à profusion : manioc, fruit à pin, ailles de poulet, brochettes, riz, etc. Et comme tout bon dimanche après midi qui se respecte, petite sieste à l’ombre d’un arbre sur la plage. Comble de l’horreur : pas de baignade dans l’après midi : l’eau était beaucoup trop chaude à mon goût : température ambiante d’un bon bain en plein hiver ! Aucun intérêt à mes yeux puisque je voulais me rafraîchir ! C’est que je deviens exigeante…Au bout de trois semaines à Mayotte ! Pas d’inquiétude, j’ai bien pensé à vous quand je me baignais auprès de l’îlot de sable blanc entourée de cette eau magnifique et de la végétation de Grande-Terre luxuriante. Allez chut, je laisse place aux photos qui parleront plus que moi. Et pour les jaloux rassurés vous, j’ai pris de vilains coups de soleil même en me tartinant de crème : le spectacle est magnifique ! Les pieds et les genoux ont pris ainsi que le haut du front !! Que ces débuts de vie à Mayotte sont difficiles tout de même !